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Mobilité verte

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Mobilité et ZFE : pour un avenir plus vert

Mobilité verte, ZFE, vignette Crit’Air…, ces concepts et dispositifs visent à lutter contre les taux de pollution afin d’opérer un virage environnemental nécessaire.

Temps de lecture : 30 minutes

#JaimeLeGreen - À vos idées
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Selon l’OMS, la pollution urbaine et la mauvaise qualité de l’air en ville sont à l’origine des différentes pathologies respiratoires et cardio-vasculaires. En constante évolution, le taux de pollution impacte considérablement la vulnérabilité des citoyens, allant des plus jeunes aux plus âgés. Ce fléau affecte en outre toutes les catégories sociales. Pour faire face à ce problème de plus en plus dévastateur, il est temps d’adopter de nouvelles habitudes quotidiennes, allant de simples gestes éco-responsables à l’optimisation des véhicules de transport. Qu’est-ce que la mobilité verte ? Qu’est-ce qu’une zone ZFE ? On vous dit tout !

Qu’est-ce que la mobilité verte ?

La mobilité verte est mise en place dans le cadre de la transition énergétique. Ce dispositif est pratique, intuitif, peu polluant. Il respecte en outre les fondamentaux de l’environnement ainsi que du cadre de vie. Représentant de véritables enjeux écologiques, la transition vers une mobilité propre vise à réduire considérablement l’empreinte carbone en France dans le but de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. Elle permet également d’éviter la dépendance aux énergies fossiles tout en maîtrisant les coûts aussi bien au niveau de chaque foyer que de la ville.

Le concept de mobilité verte offre la possibilité d’optimiser les déplacements quotidiens sans lésiner sur le confort de vie. Elle permet de lutter contre les principales sources de pollution comme la réduction des nuisances sonores ou de la pollution atmosphérique, et elle permet aussi l’amélioration de l’aspect esthétique de la ville. Ce concept implique également une sensibilisation contre l’utilisation intensive de transports. La mobilité verte est incluse dans le cadre du projet de mobilité durable mis en œuvre au niveau communal, départemental, régional, national ou international.

Pour développer la mobilité verte, des changements d’habitudes et de bonnes pratiques sont à adopter au quotidien. Il s’agit entre autres de la sensibilisation des citoyens sur les actions et réflexes éco-responsables, le non-transport via le télétravail par exemple, l’utilisation des transports en commun non polluant ou le partage de moyen de transports. Certaines villes mettent à disposition des citoyens de nouveaux services de déplacement disponibles directement dans la rue. L’augmentation des bornes de recharge pour véhicule électrique figure aussi parmi les moyens adoptés pour favoriser la mobilité verte.

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Qu’est-ce qu’une zone ZFE ?

Mises en place dans certaines agglomérations françaises, les ZFE ou Zones à faibles émissions sont des zones créées dans le but de protéger les citoyens des villes où l’on enregistre un taux de pollution de l’air assez élevé en raison d’un trafic routier important. Elles sont également désignées sous le terme ZFE-m ou Zones à faibles émissions mobilité.

Quel est l'objectif d'une zone à faibles émissions ZFE ?

Comme énoncé précédemment, les ZFE-m ont été aménagées afin de préserver une qualité de l’air optimale et de limiter au mieux la pollution de la ville concernée. Le principal objectif de cette mesure porte sur la réduction de la pollution routière de l’air et la diminution du taux de particules en suspension, d’oxydes d’azote, du gaz à effet de serre et d’ozone. Il favorise le déploiement et l’utilisation des énergies renouvelables, et permet ainsi la réduction des maladies respiratoires.

La création de ces zones est encadrée par la loi « Climat et Résilience » publiée le 24 août 2021 dans le Journal Officiel. Outre la création des ZFE, cette réglementation implique également un calendrier d’interdiction de circulation de véhicules dans les ZFE et la mise en place du dispositif de prêt à taux zéro en vue de financer une transition vers la mobilité verte. Il est à noter que les périodes de circulation, le périmètre de la ZFE, les types de véhicules autorisés à circuler et/ou le niveau de Crit’Air minimum sont fixés par les communes concernées. Ce texte adopté au mois d’août 2021 rend aussi obligatoire la création de Zones à faibles émissions dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants. Prévoyant par ailleurs une interdiction progressive de circulation des véhicules les plus polluants, la loi « Climat et Résilience » fixe son application au 31 décembre 2024 au plus tard.

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Quelles sont les villes en France où une ZFE a été mise en place ?

Les ZFE s’appliquent tout au long de l’année et pas uniquement en cas de franchissement du seuil de pollution tolérable. Elles concernent aussi bien les véhicules professionnels que ceux appartenant aux particuliers. En Europe, on dénombre près de 230 Zones à faibles émissions ZFE. En France, quatre villes métropoles ont déjà mis en place des ZFE au sein de leurs agglomérations tandis que sept autres villes sont en passe de l’effectuer.

Les quatre collectivités disposant de ZFE sont la Métropole de Lyon, la Métropole du Grand Paris, la ville de Paris et Grenoble-Alpes-Métropole. Dans la Métropole du Grand Paris, les ZFE sont réparties sur les 79 communes implantées à l’intérieur de l’autoroute A86. Dans la Métropole de Lyon, elles sont instaurées dans presque toute la ville de Lyon, de Villeurbanne ou de Caluire-et-Cuire.

Les sept villes en voie d’application du décret et d’engagement volontaire dans la démarche de ZFE-m sont :
• La Métropole d’Aix-Marseille-Provence ;
• La Métropole Nice-Côte d’Azur ;
• La Métropole Toulon-Provence-Méditerranée ;
• Toulouse Métropole ;
• Montpellier-Méditerranée Métropole ;
• Eurométropole de Strasbourg ;
• La Métropole Rouen-Normandie.

L’État estime que d’ici 2025, quarante-cinq ZFE-m, seront mis en place dans toute la France soit environ 10 millions de véhicules en restriction de circulation.

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Quelle vignette Crit’air dans les ZFE ?

Pour circuler paisiblement au sein d’une Zone à faibles émissions mobilité, il est indispensable d’évaluer le niveau de pollution de votre véhicule. Vous devez également passer commande de l’étiquette du certificat Crit’Air et la coller sur le pare-brise de votre voiture.

La vignette Crit’Air classe les véhicules en cinq niveaux selon leurs émissions de polluants, soit les particules fines et les oxydes d’azote. Le numéro de la vignette du certificat de qualité d’air varie en fonction du type de véhicule, du type de carburant ou d’énergie et de la Norme Euro ou la date de première mise en circulation du véhicule.

Ainsi, la vignette violette 1 correspond à tous les véhicules au gaz, hybrides rechargeables, essence Euro 5 ou 6 (mis en circulation à partir du 1er janvier 2011), poids lourds essence Euro 6 et les 2 roues Euro 4.

La vignette jaune 2 se réfère aux véhicules essence Euro 4 (mis en circulation entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010 inclus), poids lourds essence Euro 5, diesel Euro 5 ou 6, poids lourds diesel Euro 6 et aux 2 roues Euro 3.

La pastille orange 3 concorde aux véhicules essence Euro 2 ou 3 (mis en circulation entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010 inclus), poids lourds essence Euro 3 ou 4, diesel Euro 4, poids lourds diesel Euro 5 et 2 roues Euro 2.

La vignette marron de niveau 4 concerne les véhicules diesel Euro 3 (mis en circulation entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010 inclus), poids lourds diesel Euro 4 et 2 roues sans norme de juin 2000 à juin 2004.

La pastille grise 5 correspond aux véhicules diesel Euro 2 (mis en circulation entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010 inclus), et poids lourds diesel Euro 3.

Circuler dans une ZFE avec un véhicule non autorisé est sanctionné par la loi par une amende forfaitaire de 68 € pour les voitures et les deux-roues et de 135 € pour les bus, les autocars et les poids lourds. Toutefois, des dérogations particulières sont attribuées à certains de véhicules polluants devant circuler au sein d’une ZFE. Elles s’appliquent entre autres aux pompiers, aux ambulances, aux voitures de police, aux associations de bienfaisance ou aux véhicules de déménagement.

Il est bon de savoir que la vignette Crit’Air est valide tant que le véhicule est en état de marche et tant que l’étiquette reste lisible. La demande de ce pass peut être effectuée en ligne ou par courrier moyennant une somme de 3.67 €.

Quels sont les véhicules peu polluants ?

En 2019, l’ADEME ou Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie lance son site « Car Labelling » qui évalue les véhicules les moins polluants. En effet, les véhicules sont classés selon leur taux d’émissions de CO2. Les comparaisons portent sur le bonus écologique, les consommations énergétiques ou les rejets de CO2 et de polluants réglementés.

Dans la catégorie des voitures essence, la Mitsubishi Space Star 1.2 Invite tient la première place du classement avec un taux d’émissions de CO2 de 112 g CO2/km avec une classe énergétique B. Son moteur délivre une puissance réelle de 80 ch pour une consommation mixte de 4,7 l/100 km.

Dans la catégorie des véhicules diesel, la Peugeot 208 1,5 BlueHDI FAP S&S est considérée comme la voiture la moins polluante en 2020. Sa puissance réelle est estimée à 100 ch, sa consommation mixte à 3,2 l/100 km et son taux d’émission de CO2 à 116,58 CO2/km pour une classe énergétique B.

Parmi la gamme de véhicules écologiques, on retrouve l’Audi E-Tron 50 Quattro qui occupe le premier rang de la catégorie des voitures hybrides. Sa puissance réelle s’élève à 313 ch et son autonomie est estimée à environ 300 km. Cette voiture électrique bénéficiant d’une étiquette énergie A passe de 0 à 100 km/h en seulement 7 secondes.

Comment financer un véhicule peu polluant ?

Pour réduire la facture d’achat d’un véhicule écologique, plusieurs aides nationales ou locales sont mises à disposition des citoyens. Parmi les aides attribuées par l’État en 2022, découvrez la prime à la conversion. Ce dispositif remplace la prime à la casse.

Ce crédit est offert lors de l’achat d’un véhicule à condition de mettre au rebut l’ancien véhicule diesel ou essence (Crit’Air 3,4 ou 5). Il peut aussi être accordé pour tout achat d’une voiture thermique à condition que cette dernière soit classée Crit’Air 1. Si la voiture est neuve, elle doit émettre moins de 127g de CO2 par km, ce seuil passe à 137g de CO2 par km si la voiture est d’occasion. Il faut toutefois toujours mettre au rebut son ancien véhicule pour disposer de ce crédit.

Êtes-vous éligible à la prime à la conversion ?

Comme énoncée plus haut, la prime à la conversion est une aide gouvernementale attribuée aux foyers souhaitant remplacer leur véhicule par un modèle écologique. Accessible sous conditions, cette subvention peut être associée au bonus écologique. Pour en bénéficier, vous devez être domicilié en France, profiter d’un revenu fiscal inférieur ou égal à 13 489 € et acheter une voiture à partir du 1er janvier 2022. La voiture à mettre en rebut doit également remplir certaines conditions notamment le non-gage, être un véhicule particulier ou appartenir au demandeur de la prime depuis au moins 12 mois. Pour savoir si vous êtes éligible à la prime à la conversion, n’hésitez pas à effectuer un test d’éligibilité sur notre simulateur disponible ci-dessous. Le montant de la prime peut varier en fonction de votre revenu fiscal de référence par part et du véhicule acheté.

Conclusion

Dans le cadre d’une démarche écologique visant la protection de l’environnement et de l’atmosphère via la réduction de l’empreinte carbone, de nombreux dispositifs gouvernementaux ont été mis en place aussi bien au niveau des collectivités territoriales que des citoyens. Il s’agit entre autres de la mise en place des ZFE-m gérées par les communes ou de l’attribution des aides financières pour la transition vers l’utilisation d’un véhicule écologique.

Le Simulateur de Prime à la Conversion