Christine habite dans la région de Marseille et a opté pour une hybride en 2014. Séduite par le caractère écologique de cette technologie, elle apprécie d’abord le confort de conduite : « C’est très souple et aussi très silencieux. À faible allure ou sur les grands axes urbains, on n’entend aucun bruit, ce qui est particulièrement agréable. »
Si elle ne regrette pas son investissement, Christine s’interroge sur les économies réelles. « J’ai l’impression qu’il s’agit encore d’un produit de luxe. Pour moi, le surcoût à l’achat n’a pas été compensé par le bonus écologique ou les économies, négligeables, de carburant », souligne-t-elle, pointant également d’autres dépenses comme le contrôle technique ou la révision, eux aussi « plus chers » que pour un véhicule essence.
Sur ce point, Sébastien Grellier nuance : « La technologie évolue chaque année, et on propose aujourd’hui des modèles accessibles qui n’ont qu’un surcoût très faible, de l’ordre de quelques centaines d’euros par rapport à un diesel dans la même gamme. »
Quant aux économies de carburant, elles varient en fonction de l’utilisation. Si la circulation urbaine et périurbaine reste le meilleur moyen de rentabiliser son hybride, certains essais réalisés par les clients Toyota montrent que, sur 200 000 km, 50 % du temps de trajet peut être effectué uniquement avec le moteur électrique.